Cette agression me tue à petit feu
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Cette agression me tue à petit feu
Un homme handicapé a été sauvagement agressé dans la cour du centre hospitalier, vendredi, alors qu'il allait reconnaître le corps de son fils.
Je lui criais : "Je vous en supplie, je suis handicapé", mais il continuait à frapper. Alain Delmas se remet difficilement de l'agression dont il a été victime dans la cour du centre hospitalier de Troyes.
"J'étais déjà très affaibli puisque je me rendais à la morgue avec ma belle-fille pour reconnaître le corps de mon fils". Invalide à 95%, Alain Delmas se dirige naturellement vers les emplacements réservés aux personnes handicapées. "J'ai constaté qu'un taxi ambulance occupait la place. J'ai donc demandé à la conductrice de se déplacer". Face au refus de l'ambulancière, il décide de garer son véhicule derrière le taxi. "Je suis transplanté du cœur, du foie et du rein et il m'est très difficile de me déplacer". C'est à ce moment précis qu'un individu choisit de s'en mêler. Il m'a dit : "T'as rien à faire ici. Vous les handicapés vous prenez prétexte de votre handicap pour emmerder les taxis".
Alain Delmas continue sa route, "je suis trop faible pour affronter quelqu'un. Cet homme ne pouvait ignorer ma situation de grande fragilité. Les macarons sont apposés sur mon véhicule et je marche difficilement.
Choc psychologique
Qu'importe pour celui qui a décidé de régler ses comptes. "Il a commencé à me donner des coups. J'ai essayé de me protéger le visage". Des coups de poings lancés sans retenue qui laissent Alain Delmas sous le choc, "je lui ai crié qu'il faisait une bêtise, que j'étais handicapé. Mais il a continué à me battre". Puis l'homme prend la fuite, laissant derrière lui sa victime. "Abasourdi par ce que je venais de vivre, je suis allé reconnaître le corps de mon fils".
Puis Alain Delmas va porter plainte. Devant les enquêteurs, il fait valoir cinq jours d'ITT (Interruption Temporaire Totale). "Je dois subir des examens complémentaires dans les jours à venir".
Depuis l'agression, cet homme âgé de 63 ans dit ne plus dormir.
"Je suis épuisé. Ce déchaînement de violence gratuite ne me quitte plus. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi un tel acharnement sur une personne handicapée". Un choc psychologique qui affaiblit un peu plus cet homme déjà grandement malmené, "j'ai pris conscience de n'être plus rien. Je ne peux même plus me défendre, c'est une honte pour moi. Cette agression m'a tué".
Je lui criais : "Je vous en supplie, je suis handicapé", mais il continuait à frapper. Alain Delmas se remet difficilement de l'agression dont il a été victime dans la cour du centre hospitalier de Troyes.
"J'étais déjà très affaibli puisque je me rendais à la morgue avec ma belle-fille pour reconnaître le corps de mon fils". Invalide à 95%, Alain Delmas se dirige naturellement vers les emplacements réservés aux personnes handicapées. "J'ai constaté qu'un taxi ambulance occupait la place. J'ai donc demandé à la conductrice de se déplacer". Face au refus de l'ambulancière, il décide de garer son véhicule derrière le taxi. "Je suis transplanté du cœur, du foie et du rein et il m'est très difficile de me déplacer". C'est à ce moment précis qu'un individu choisit de s'en mêler. Il m'a dit : "T'as rien à faire ici. Vous les handicapés vous prenez prétexte de votre handicap pour emmerder les taxis".
Alain Delmas continue sa route, "je suis trop faible pour affronter quelqu'un. Cet homme ne pouvait ignorer ma situation de grande fragilité. Les macarons sont apposés sur mon véhicule et je marche difficilement.
Choc psychologique
Qu'importe pour celui qui a décidé de régler ses comptes. "Il a commencé à me donner des coups. J'ai essayé de me protéger le visage". Des coups de poings lancés sans retenue qui laissent Alain Delmas sous le choc, "je lui ai crié qu'il faisait une bêtise, que j'étais handicapé. Mais il a continué à me battre". Puis l'homme prend la fuite, laissant derrière lui sa victime. "Abasourdi par ce que je venais de vivre, je suis allé reconnaître le corps de mon fils".
Puis Alain Delmas va porter plainte. Devant les enquêteurs, il fait valoir cinq jours d'ITT (Interruption Temporaire Totale). "Je dois subir des examens complémentaires dans les jours à venir".
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"Je suis épuisé. Ce déchaînement de violence gratuite ne me quitte plus. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi un tel acharnement sur une personne handicapée". Un choc psychologique qui affaiblit un peu plus cet homme déjà grandement malmené, "j'ai pris conscience de n'être plus rien. Je ne peux même plus me défendre, c'est une honte pour moi. Cette agression m'a tué".
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