L'ancien ambulancier est devenu élagueur
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L'ancien ambulancier est devenu élagueur
Yannick Holowaty vient de lancer son entreprise spécialisée notamment dans l'élagage. Pour l'instant, la clientèle se fait par le bouche à oreille, mais aujourd'hui, le néo-entrepreneur va pouvoir réellement se faire connaître, puisqu'il participe à la Fête des jardins d'automne qui se déroule à Conchy-sur-Canche.
Lors de cette fête dédiée à la nature, on retrouvera une quarantaine d'exposants : producteurs, paysagistes, pépiniéristes... et donc un nouvel élagueur, Yannick Holowaty. Agé de 38 ans, cet habitant de Nuncq-Hautecôte vient de se lancer dans la grande aventure de la création d'entreprise. Un projet mûrement réfléchi, auquel il pense depuis plusieurs années. "J'étais ambulancier, durant quinze ans. Dans ma profession, je n'avais plus moyen de progresser. Durant des années, j'ai fait des heures pour quelqu'un, alors je me suis dit, ces heures, pourquoi ne pas les faire pour moi ?"
Mais pourquoi l'élagage ? Par passion et par le fruit du hasard... "J'ai toujours été attiré par la nature, la grande verte. Quand on est en haut d'un arbre, on se sent vraiment bien... Un jour, je faisais du bois de chauffage pour ma consommation. Pour couper une branche gênante, j'ai dû monter dans l'arbre. C'est de là que le déclic est parti..." Mais ce n'est pas tout d'avoir une idée et une passion pour la nature... Elagueur, ça ne s'improvise pas ! "Avec le Fongécif, mon employeur m'a accordé six mois d'absence. Je suis parti à Tours, dans une école d'élagage, pour y suivre une formation. On y apprend les différentes techniques de taille, j'ai suivi des cours de biologie, d'autres sur la réglementation, la sécurité. Il y avait aussi un chantier école".
La technique en poche, il fallait ensuite s'occuper de "l'administratif". Pour créer son entreprise, il a monté un dossier "avec la boutique de gestion Espace. Après, il y a beaucoup de travail à faire soi-même". Et depuis quelques semaines, le projet est devenu réalité, avec Horizon Vertical. Mais au fait, pourquoi ce nom ? "Après être monté en haut d'un arbre à la verticale, je vois l'horizon", explique tout simplement Yannick Holowaty. Et pour voir l'horizon, il faut plusieurs conditions. D'abord avoir une excellente condition physique ! Car le métier n'est pas de tout repos. Ensuite, s'assurer que tout est au carré niveau sécurité. "C'est primordial", avance Yannick Holowaty. Harnais, sangles, mousquetons, notre homme est équipé comme un champion d'escalade... Au niveau de l'activité, "je fais de l'élagage, de l'abattage ou du démontage". Une dernière partie "qui représente 80 % du travail chez les particuliers. C'est de l'abattage avec contraintes. Il faut travailler en évitant les contraintes au sol. Ça peut-être des plantes, un portail, une ligne électrique, une limite de voisinage ou encore la maison..." Pour le démontage, les branches peuvent être retenues avec des sangles ou alors être déposées un peu plus loin grâce à une tyrolienne. Les arbres, les techniques de taille, Yannick pourrait en parler durant des heures. Alors pour échanger avec ce nouvel entrepreneur ternésien, rendez-vous à Conchy.
Lors de cette fête dédiée à la nature, on retrouvera une quarantaine d'exposants : producteurs, paysagistes, pépiniéristes... et donc un nouvel élagueur, Yannick Holowaty. Agé de 38 ans, cet habitant de Nuncq-Hautecôte vient de se lancer dans la grande aventure de la création d'entreprise. Un projet mûrement réfléchi, auquel il pense depuis plusieurs années. "J'étais ambulancier, durant quinze ans. Dans ma profession, je n'avais plus moyen de progresser. Durant des années, j'ai fait des heures pour quelqu'un, alors je me suis dit, ces heures, pourquoi ne pas les faire pour moi ?"
Mais pourquoi l'élagage ? Par passion et par le fruit du hasard... "J'ai toujours été attiré par la nature, la grande verte. Quand on est en haut d'un arbre, on se sent vraiment bien... Un jour, je faisais du bois de chauffage pour ma consommation. Pour couper une branche gênante, j'ai dû monter dans l'arbre. C'est de là que le déclic est parti..." Mais ce n'est pas tout d'avoir une idée et une passion pour la nature... Elagueur, ça ne s'improvise pas ! "Avec le Fongécif, mon employeur m'a accordé six mois d'absence. Je suis parti à Tours, dans une école d'élagage, pour y suivre une formation. On y apprend les différentes techniques de taille, j'ai suivi des cours de biologie, d'autres sur la réglementation, la sécurité. Il y avait aussi un chantier école".
La technique en poche, il fallait ensuite s'occuper de "l'administratif". Pour créer son entreprise, il a monté un dossier "avec la boutique de gestion Espace. Après, il y a beaucoup de travail à faire soi-même". Et depuis quelques semaines, le projet est devenu réalité, avec Horizon Vertical. Mais au fait, pourquoi ce nom ? "Après être monté en haut d'un arbre à la verticale, je vois l'horizon", explique tout simplement Yannick Holowaty. Et pour voir l'horizon, il faut plusieurs conditions. D'abord avoir une excellente condition physique ! Car le métier n'est pas de tout repos. Ensuite, s'assurer que tout est au carré niveau sécurité. "C'est primordial", avance Yannick Holowaty. Harnais, sangles, mousquetons, notre homme est équipé comme un champion d'escalade... Au niveau de l'activité, "je fais de l'élagage, de l'abattage ou du démontage". Une dernière partie "qui représente 80 % du travail chez les particuliers. C'est de l'abattage avec contraintes. Il faut travailler en évitant les contraintes au sol. Ça peut-être des plantes, un portail, une ligne électrique, une limite de voisinage ou encore la maison..." Pour le démontage, les branches peuvent être retenues avec des sangles ou alors être déposées un peu plus loin grâce à une tyrolienne. Les arbres, les techniques de taille, Yannick pourrait en parler durant des heures. Alors pour échanger avec ce nouvel entrepreneur ternésien, rendez-vous à Conchy.
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