Les ambulanciers du privé déclenchent l’alarme
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Les ambulanciers du privé déclenchent l’alarme
La quasi-totalité des chefs d’entreprise ambulancier en Deux-Sèvres estiment que les pompiers, via le SDIS (Service Départemental Incendie et Secours) veulent s’accaparer le marché du transport médicalisé tout en coûtant à l’hôpital deux fois plus cher qu’eux.
Très mécontents les ambulanciers du privé du département réunis en assemblée générale à Bressuire. Ils dénoncent ouvertement la concurrence "déloyale" exercée par les sapeurs-pompiers et qui, selon leurs estimations, coûterait à prestations équivalentes "2 à 7 fois plus chers aux collectivités", Conseil Général ou Caisses Primaires d’Assurance Maladie.
"Ils doivent faire face à une baisse d’activité"
L’ATSU (Association des Transporteurs Sanitaires Urgent) et l’UDETSA (Union Départementale Des Entreprises de Transporteurs Sanitaires) réunissent respectivement 34 et 35 entreprises d’ambulanciers. Ces deux organisations professionnelles s’estiment actuellement "attaquées" sur deux fronts : le transport sanitaire et le transport médicalisé. "Les sapeurs doivent faire face à une diminution d’activités suite à la baisse du nombre de blessés et des incendies. Leurs charges sont identiques. Pour résoudre cela, ils prennent nos marchés".
Les données chiffrées sont accablantes selon ces derniers. En 2007 déjà, la Cour des comptes chiffrait en moyenne à 680 €; le coût par intervention du SDIS pour un secours à la personne facturé aux conseils généraux. Pour ce même service, les ambulanciers du privé ne factureraient que 95 €; aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie. Dans le cas du transport médicalisé, c’est l’hôpital public qui paye, et le rapport serait du simple ou double.
Les ambulanciers pointent aussi le système d’appel au 18. Ils estiment que, sur ce numéro, les sapeurs-pompiers envoient systématiquement leurs ambulances. Alors qu’au 15 le SAMU gérerait les secours "de façon rationnelle et équitable".
Très mécontents les ambulanciers du privé du département réunis en assemblée générale à Bressuire. Ils dénoncent ouvertement la concurrence "déloyale" exercée par les sapeurs-pompiers et qui, selon leurs estimations, coûterait à prestations équivalentes "2 à 7 fois plus chers aux collectivités", Conseil Général ou Caisses Primaires d’Assurance Maladie.
"Ils doivent faire face à une baisse d’activité"
L’ATSU (Association des Transporteurs Sanitaires Urgent) et l’UDETSA (Union Départementale Des Entreprises de Transporteurs Sanitaires) réunissent respectivement 34 et 35 entreprises d’ambulanciers. Ces deux organisations professionnelles s’estiment actuellement "attaquées" sur deux fronts : le transport sanitaire et le transport médicalisé. "Les sapeurs doivent faire face à une diminution d’activités suite à la baisse du nombre de blessés et des incendies. Leurs charges sont identiques. Pour résoudre cela, ils prennent nos marchés".
Les données chiffrées sont accablantes selon ces derniers. En 2007 déjà, la Cour des comptes chiffrait en moyenne à 680 €; le coût par intervention du SDIS pour un secours à la personne facturé aux conseils généraux. Pour ce même service, les ambulanciers du privé ne factureraient que 95 €; aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie. Dans le cas du transport médicalisé, c’est l’hôpital public qui paye, et le rapport serait du simple ou double.
Les ambulanciers pointent aussi le système d’appel au 18. Ils estiment que, sur ce numéro, les sapeurs-pompiers envoient systématiquement leurs ambulances. Alors qu’au 15 le SAMU gérerait les secours "de façon rationnelle et équitable".
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