Services ambulanciers à Windsor : manque de ressources et indifférence
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Services ambulanciers à Windsor : manque de ressources et indifférence
Le député de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, accompagné de la maire de Windsor, Sylvie Bureau et de Patrick Larochelle, porte-parole des ambulanciers, a tenu un point de presse récemment afin de dénoncer le manque de ressources en service ambulancier dans le secteur de Windsor et le non-respect des normes de délais d'intervention.
"Le service ambulancier en Estrie, et particulièrement dans la zone de Windsor, manque sérieusement de ressources. L'Agence de santé et de services sociaux de l'Estrie a fait une demande d'ajout d'une équipe à 40 heures/semaine et d'un véhicule pour la zone Windsor. De plus, Windsor se qualifie pour avoir des horaires à l'heure, au lieu des horaires de faction comme c'est le cas actuellement. L'Agence réclame plus de ressources pour Windsor depuis 2006. Le cabinet du ministre de la santé est incapable de nous donner des détails sur l'état de la demande. Les gens de la région ont droit à un service ambulancier de qualité", s'indigne le député de Johnson.
"La situation est d'autant plus intolérable que le ministère de la Santé accepte que les normes de temps d'intervention des ambulances dans la zone de Windsor ne soient pas respectées. Les normes du Ministère exigent que dans les zones urbaines, comme Windsor, le délai moyen de réponse soit de 8 minutes et moins dans 80% des cas. Pour Windsor, ce délai est respecté dans moins de 18% des cas, pour un temps de réponse moyen de plus de 13 minutes. Ce qui veut dire que 82% des interventions des ambulanciers dépassent les normes d'intervention. Dans une situation d'urgence où chaque minute compte, il est inconcevable que le ministère de la Santé tolère cette situation", a déclaré M. Boucher.
Sylvie Bureau, maire de Windsor, a pour sa part présenté les impacts de ce problème sur sa municipalité. "La ville de Windsor est en plein développement. Mais en plus d'accueillir des jeunes familles, les aînés souhaitent de plus en plus demeurer dans leur milieu de vie. Il est inacceptable que Windsor ne reçoive pas les services de santé auxquelles elle a droit", a déclaré Mme Bureau.
Patrick Larochelle, ambulancier à Windsor, a présenté les impacts concrets de ce manque de ressources. "Depuis 2006 que l'on dénonce le manque d'ambulances pour répondre à la demande à Windsor. Ça fait des années qu'on nous fait des promesses, et on attend encore. Faudra-t-il un incident pour que ça bouge ? Toutes les années, le nombre d'appels augmente, les débordements d'horaires sont devenus hebdomadaires, les ambulanciers de Sherbrooke et Richmond interviennent fréquemment à Windsor parce que nous sommes sur un autre appel. L'équipe de Windsor s'épuise, ainsi que nos collègues des zones avoisinantes", a déclaré M. Larochelle.
En fait, la situation est préoccupante, non seulement pour Windsor, mais pour l'ensemble de l'Estrie. "L'Agence de santé a ciblé trois zones prioritaires, dont Windsor, qui ont besoin d'une ambulance et d'une équipe supplémentaire à 40 heures/semaine. Des demandes pour les zones d'East Angus et de Sherbrooke sont aussi sur le bureau du ministre. Nous voulons que le Ministère règle le problème pour toutes les zones qui manquent de ressources", a précisé M. Boucher.
"En somme, le problème semble se limiter à une question d'argent. Nous ne pouvons accepter cet argument. La sécurité et la vie des gens ne devraient jamais être liées à des questions d'argent", ont conclu M. Boucher, Mme Bureau et M. Larochelle.
Comme quoi, il n'y a pas qu'en France ou le problème existe.
"Le service ambulancier en Estrie, et particulièrement dans la zone de Windsor, manque sérieusement de ressources. L'Agence de santé et de services sociaux de l'Estrie a fait une demande d'ajout d'une équipe à 40 heures/semaine et d'un véhicule pour la zone Windsor. De plus, Windsor se qualifie pour avoir des horaires à l'heure, au lieu des horaires de faction comme c'est le cas actuellement. L'Agence réclame plus de ressources pour Windsor depuis 2006. Le cabinet du ministre de la santé est incapable de nous donner des détails sur l'état de la demande. Les gens de la région ont droit à un service ambulancier de qualité", s'indigne le député de Johnson.
"La situation est d'autant plus intolérable que le ministère de la Santé accepte que les normes de temps d'intervention des ambulances dans la zone de Windsor ne soient pas respectées. Les normes du Ministère exigent que dans les zones urbaines, comme Windsor, le délai moyen de réponse soit de 8 minutes et moins dans 80% des cas. Pour Windsor, ce délai est respecté dans moins de 18% des cas, pour un temps de réponse moyen de plus de 13 minutes. Ce qui veut dire que 82% des interventions des ambulanciers dépassent les normes d'intervention. Dans une situation d'urgence où chaque minute compte, il est inconcevable que le ministère de la Santé tolère cette situation", a déclaré M. Boucher.
Sylvie Bureau, maire de Windsor, a pour sa part présenté les impacts de ce problème sur sa municipalité. "La ville de Windsor est en plein développement. Mais en plus d'accueillir des jeunes familles, les aînés souhaitent de plus en plus demeurer dans leur milieu de vie. Il est inacceptable que Windsor ne reçoive pas les services de santé auxquelles elle a droit", a déclaré Mme Bureau.
Patrick Larochelle, ambulancier à Windsor, a présenté les impacts concrets de ce manque de ressources. "Depuis 2006 que l'on dénonce le manque d'ambulances pour répondre à la demande à Windsor. Ça fait des années qu'on nous fait des promesses, et on attend encore. Faudra-t-il un incident pour que ça bouge ? Toutes les années, le nombre d'appels augmente, les débordements d'horaires sont devenus hebdomadaires, les ambulanciers de Sherbrooke et Richmond interviennent fréquemment à Windsor parce que nous sommes sur un autre appel. L'équipe de Windsor s'épuise, ainsi que nos collègues des zones avoisinantes", a déclaré M. Larochelle.
En fait, la situation est préoccupante, non seulement pour Windsor, mais pour l'ensemble de l'Estrie. "L'Agence de santé a ciblé trois zones prioritaires, dont Windsor, qui ont besoin d'une ambulance et d'une équipe supplémentaire à 40 heures/semaine. Des demandes pour les zones d'East Angus et de Sherbrooke sont aussi sur le bureau du ministre. Nous voulons que le Ministère règle le problème pour toutes les zones qui manquent de ressources", a précisé M. Boucher.
"En somme, le problème semble se limiter à une question d'argent. Nous ne pouvons accepter cet argument. La sécurité et la vie des gens ne devraient jamais être liées à des questions d'argent", ont conclu M. Boucher, Mme Bureau et M. Larochelle.
Comme quoi, il n'y a pas qu'en France ou le problème existe.
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