7 ambulanciers comparaissent pour vol sur des cadavres
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7 ambulanciers comparaissent pour vol sur des cadavres
La 44e Chambre du tribunal Correctionnel de Bruxelles a entendu, jeudi, 2 des 7 anciens ambulanciers de Médical Assistance. Ceux-ci sont prévenus d'avoir fait les poches à des cadavres qu'ils devaient transférer.
"On est entré dans une spirale dont on n'a plus pu se dégager", s'est exprimé l'un des prévenus, Christophe M., considéré comme le meneur dans cette sombre affaire. "C'était un métier difficile car on était confronté à la mort sans arrêt et on n'a pas eu conscience de la gravité de nos actes. J'avais 18 ans et c'était mon premier emploi", a-t-il déclaré devant le tribunal.
Les faits se seraient déroulés en 2004 et 2005. Plusieurs ambulanciers de la société Médical Assistance étaient entrés ensemble dans une combine qui consistait à littéralement piller les cadavres ou même certaines personnes vivantes mais très fragilisées.
Me Frank Discepoli, avocat de la partie civile, a également relaté le décès d'une jeune femme de 29 ans, inspecteur de police. Il s'agissait de la soeur de sa cliente. Celle-ci avait été retrouvée morte, tuée par balles, dans sa voiture. Les prévenus, arrivés sur les lieux pour transférer le corps vers la morgue, lui avaient tout dérobé: chaînes, bagues, bracelets...
Le tribunal évoquera notamment, dans la suite du procès, les faits qui concernent le vol de la moto d'un défunt. Les prévenus avaient trouvé les clés du véhicule dans les effets personnels de l'homme. C'est l'enquête menée sur cette affaire qui avait permis de révéler tout le scandale.
"On est entré dans une spirale dont on n'a plus pu se dégager", s'est exprimé l'un des prévenus, Christophe M., considéré comme le meneur dans cette sombre affaire. "C'était un métier difficile car on était confronté à la mort sans arrêt et on n'a pas eu conscience de la gravité de nos actes. J'avais 18 ans et c'était mon premier emploi", a-t-il déclaré devant le tribunal.
Les faits se seraient déroulés en 2004 et 2005. Plusieurs ambulanciers de la société Médical Assistance étaient entrés ensemble dans une combine qui consistait à littéralement piller les cadavres ou même certaines personnes vivantes mais très fragilisées.
Me Frank Discepoli, avocat de la partie civile, a également relaté le décès d'une jeune femme de 29 ans, inspecteur de police. Il s'agissait de la soeur de sa cliente. Celle-ci avait été retrouvée morte, tuée par balles, dans sa voiture. Les prévenus, arrivés sur les lieux pour transférer le corps vers la morgue, lui avaient tout dérobé: chaînes, bagues, bracelets...
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