Décès d'un ambulancier après un accident de la route
Page 1 sur 1
Décès d'un ambulancier après un accident de la route
Un ambulancier du Smur d'Angoulême est décédé dimanche à la suite d'un accident de la route alors qu'il se rendait sur une intervention et un médecin et une infirmière ont été blessés, a indiqué jeudi à l'APM le directeur de l'hôpital, Thierry Schmidt.
Alors que le véhicule se trouvait à une vingtaine de kilomètres d'Angoulême, il a glissé sur une plaque de verglas en sortie de virage et a percuté un mur, a expliqué le directeur en indiquant que le véhicule ne roulait pourtant pas à une vitesse particulièrement élevée.
L'infirmière qui était la seule consciente a donné l'alerte. L'ambulancier a été héliporté vers le CHU de Limoges mais son pronostic était déjà grave et il est décédé en fin d'après-midi.
Le médecin, qui avait perdu connaissance, a été transporté au CHU de Poitiers puis transféré mardi au CH d'Angoulême dans un service de réanimation. Il est désormais dans un service de médecine avec une fracture de la clavicule, son état ne suscite plus d'inquiétude, "il va bien", a précisé Thierry Schmidt.
Quant à l'infirmière, elle a été prise en charge aux urgences d'Angoulême dont elle est sortie dès dimanche soir avec des contusions et une fracture au niveau de la main.
Le directeur a indiqué qu'une cellule de crise et d'accompagnement psychologique avait été mise en place.
L'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui a signalé jeudi le décès dans un communiqué, dénonce l'absence de "reconnaissance" de la part des "autorités" et le "silence assourdissant du ministère de la santé devant ce tragique accident". C'est "un traitement incompréhensible au regard des manifestations de soutien des tutelles lorsqu'un sapeur-pompier ou un policier décède malheureusement pendant l'exercice de ses fonctions", déplore le syndicat.
Contacté jeudi par l'APM, le ministère de la santé a indiqué qu'un message de condoléances de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, avait été envoyé à la famille de la victime.
Par ailleurs, le ministère réfléchit à la manière de décorer l'ambulancier à titre posthume.
L'Amuf précise dans son communiqué qu'il était marié et père de deux enfants.
Contacté par l'APM, le président de Samu-Urgences de France, Marc Giroud, a fait part de sa tristesse, tout en observant que les accidents mortels étaient heureusement rares. Il a rappelé que son syndicat était "très concerné par les questions sur la sécurité des intervenants".
Alors que le véhicule se trouvait à une vingtaine de kilomètres d'Angoulême, il a glissé sur une plaque de verglas en sortie de virage et a percuté un mur, a expliqué le directeur en indiquant que le véhicule ne roulait pourtant pas à une vitesse particulièrement élevée.
L'infirmière qui était la seule consciente a donné l'alerte. L'ambulancier a été héliporté vers le CHU de Limoges mais son pronostic était déjà grave et il est décédé en fin d'après-midi.
Le médecin, qui avait perdu connaissance, a été transporté au CHU de Poitiers puis transféré mardi au CH d'Angoulême dans un service de réanimation. Il est désormais dans un service de médecine avec une fracture de la clavicule, son état ne suscite plus d'inquiétude, "il va bien", a précisé Thierry Schmidt.
Quant à l'infirmière, elle a été prise en charge aux urgences d'Angoulême dont elle est sortie dès dimanche soir avec des contusions et une fracture au niveau de la main.
Le directeur a indiqué qu'une cellule de crise et d'accompagnement psychologique avait été mise en place.
L'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui a signalé jeudi le décès dans un communiqué, dénonce l'absence de "reconnaissance" de la part des "autorités" et le "silence assourdissant du ministère de la santé devant ce tragique accident". C'est "un traitement incompréhensible au regard des manifestations de soutien des tutelles lorsqu'un sapeur-pompier ou un policier décède malheureusement pendant l'exercice de ses fonctions", déplore le syndicat.
Contacté jeudi par l'APM, le ministère de la santé a indiqué qu'un message de condoléances de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, avait été envoyé à la famille de la victime.
Par ailleurs, le ministère réfléchit à la manière de décorer l'ambulancier à titre posthume.
L'Amuf précise dans son communiqué qu'il était marié et père de deux enfants.
Contacté par l'APM, le président de Samu-Urgences de France, Marc Giroud, a fait part de sa tristesse, tout en observant que les accidents mortels étaient heureusement rares. Il a rappelé que son syndicat était "très concerné par les questions sur la sécurité des intervenants".
Sujets similaires
» Une rente si décés de l'assuré
» Premier décès de la Grippe A d'un homme de 26 ans en France
» Décès d'un camarade des ambulances du Mont-Rivel
» Barème des infractions du Code de la route
» Avenant n°4 Nouvelle feuille de route
» Premier décès de la Grippe A d'un homme de 26 ans en France
» Décès d'un camarade des ambulances du Mont-Rivel
» Barème des infractions du Code de la route
» Avenant n°4 Nouvelle feuille de route
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum