L'ambulancière s'était endormie au volant
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L'ambulancière s'était endormie au volant
Elle avait heurté une voiture de plein fouet.
Comment expliquer que ce 22 juin 2009, une femme au volant d'une ambulance de transport médicalisé ait causé la mort d'un homme et de graves blessures à un petit garçon ? « La fatigue… a-t-elle raconté en sanglotant à l'audience du tribunal correctionnel. C'est l'impact qui m'a réveillée. J'avais une trachéite, je faisais des nuits blanches. Je n'ai pas voulu être arrêtée par mon médecin, je venais d'être embauchée. » Une justification que le procureur Brigitte Lanfranchi ne veut pas entendre.
Depuis le matin, elle transportait des clients. A 14h30, elle récupérait à son école, un petit garçon de 7 ans, qu'elle devait conduire à Grenade pour une visite chez l'orthophoniste. Sur la route départementale, à Saint-Paul-sur-Save, la conductrice s'est assoupie. Le véhicule s'est déporté sur la voie de gauche et a heurté de plein fouet la voiture arrivant en face. Le chauffeur, un homme de 79 ans, est décédé pendant son tranfert à l'hôpital.
A l'arrière de l'ambulance, le petit garçon a été gravement blessé, de multiples fractures, un traumatisme crânien et une atteinte sévère de la moelle épinière. Hélitreuillé jusqu'à l'hôpital, il a subi de nombreuses opérations chirurgicales. « Il ne remarche que depuis peu de temps, avec des béquilles et avec de l'aide » expliquent les parents à la barre.
Me Rossi-Lefèvre, avocat des parents du garçonnet, souligne que « le véhicule n'était pas muni de rehausseur pourtant obligatoire pour les enfants de moins de 10 ans. Elle n'aurait pas dû prendre la route sans s'assurer de la sécurité de l'enfant. » L'employeur de la conductrice ne s'est pas présenté à l'audience, une attitude « regrettable » pour la partie civile. Me Laurent Galinié, avocat de la défense, soutient que seule la fatigue est à l'origine du drame. Délibéré le 21 janvier.
Comment expliquer que ce 22 juin 2009, une femme au volant d'une ambulance de transport médicalisé ait causé la mort d'un homme et de graves blessures à un petit garçon ? « La fatigue… a-t-elle raconté en sanglotant à l'audience du tribunal correctionnel. C'est l'impact qui m'a réveillée. J'avais une trachéite, je faisais des nuits blanches. Je n'ai pas voulu être arrêtée par mon médecin, je venais d'être embauchée. » Une justification que le procureur Brigitte Lanfranchi ne veut pas entendre.
Depuis le matin, elle transportait des clients. A 14h30, elle récupérait à son école, un petit garçon de 7 ans, qu'elle devait conduire à Grenade pour une visite chez l'orthophoniste. Sur la route départementale, à Saint-Paul-sur-Save, la conductrice s'est assoupie. Le véhicule s'est déporté sur la voie de gauche et a heurté de plein fouet la voiture arrivant en face. Le chauffeur, un homme de 79 ans, est décédé pendant son tranfert à l'hôpital.
A l'arrière de l'ambulance, le petit garçon a été gravement blessé, de multiples fractures, un traumatisme crânien et une atteinte sévère de la moelle épinière. Hélitreuillé jusqu'à l'hôpital, il a subi de nombreuses opérations chirurgicales. « Il ne remarche que depuis peu de temps, avec des béquilles et avec de l'aide » expliquent les parents à la barre.
Me Rossi-Lefèvre, avocat des parents du garçonnet, souligne que « le véhicule n'était pas muni de rehausseur pourtant obligatoire pour les enfants de moins de 10 ans. Elle n'aurait pas dû prendre la route sans s'assurer de la sécurité de l'enfant. » L'employeur de la conductrice ne s'est pas présenté à l'audience, une attitude « regrettable » pour la partie civile. Me Laurent Galinié, avocat de la défense, soutient que seule la fatigue est à l'origine du drame. Délibéré le 21 janvier.
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