L'UMP ne veut pas "tirer sur les ambulances"

L'UMP a renvoyé lundi le MoDem et le Parti socialiste dos à dos dans leur tentative de rapprochement, refusant de "tirer sur les ambulances", lors de son point-presse de rentrée. "Quand on voit comment ils se débattent, on n'a pas envie de tirer sur les ambulances", a déclaré le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui portait lui-même des béquilles à la suite d'un claquage à la jambe durant l'été.

"Les pas de deux qu'on voit en ce moment entre le PS et le MoDem, ce n'est pas des mesures pour lutter contre la crise économique. C'est plutôt pour lutter contre leurs crises internes", a-t-il ironisé, estimant que les deux partis s'étaient "discrédités en peu de temps" durant leurs universités d'été. La première secrétaire du PS "Martine Aubry a demandé à ne pas faire de l'anti-sarkozysme primaire. Mais apparemment, elle a du mal à intégrer ce principe", a ajouté le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé. Quant à la main tendue par François Bayrou à la gauche, elle révèle que le leader du Mouvement démocrate (MoDem) ne "doit pas se sentir très bien", a encore insisté M. Lefebvre. "Bayrou ne sait pas comment faire. Du coup, il fait juste quelques tours sur lui-même", a-t-il ironisé, avant de lancer un appel à ses sympathisants. "Il y a des centristes inquiets qui ne se retrouvent plus dans leur formation de départ. On veut leur dire qu'on les accueille à bras ouverts", a-t-il dit.